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Photo du rédacteurKatell Magazine

Le duo : Léna et Glenn Desury, l’Are de la Perrine

Léna et Glenn Desury ont créé, il y a trois ans, un vignoble dans leur jardin pordicais. 200 m2, une centaine de pieds de Caladoc, mélange de Grenache et de Malbec, pour une production de 260 bouteilles l’an dernier.

Prochaines vendanges : fin octobre.


L’Are de la Perrine est le premier vignoble immatriculé dans les Côtes d’Armor. « Quand la Bretagne a récupéré son droit à la plantation en 2016, nous avons eu l’idée de planter un vignoble expérimental dans un jardin familial en friche». Léna est un atout dans l’aventure : responsable marketing dans le monde du vin, elle est aussi la compagne d’un viticulteur du Gers. Quatre ans ont été nécessaires avant les premières vendanges : « C’est un autre rythme, super apaisant », confesse Glenn. « Cela a été un apprentissage : tailler la vigne, vérifier la maturité du raisin, avoir une grande vigilance sur les maladies et s’assurer que les chevreuils ne viennent pas y faire leurs repas ». Flèche et courson, grappillons et véraison n’ont plus de secret pour l’architecte.


Le Caladoc s’est imposé : « Il fallait un pied résistant à l’humidité et aux maladies. Nous souhaitions produire un rouge mais notre volume à vinifier est trop petit, c’est donc un rosé. Un rosé de saignée : sec, léger, fruité et iodé ! ». 80% du vin se fait dans la vigne, le reste dans la façon de le travailler. « Le profil gustatif du vin va s’affiner au fur et à mesure. La première cuvée était plus acide que la seconde, plus ronde, remarque Léna. Sa particularité : un accent iodé dû à la proximité de la mer ».


Une trentaine de personnes est venue prêter main forte aux dernières vendanges. Le raisin est acheminé le jour même dans le Gers et foulé au pied dans la soirée. « S’en suit la stabulation, pour extraire les notes aromatiques, la fermentation, la filtration puis la stabilisation du vin. C’est une cuvée sans sulfites ». 120 bouteilles produites la première année, 260 la seconde. « Cela devrait être identique cette année », indiquent-ils.


La vente des bouteilles se fait sur réservation, « une bouteille par famille pour qu’un maximum de personnes puisse en profiter ». Les bénéfices de la vente financent des projets portés par leur association, More, en référence au philosophe éponyme et son utopie. « Des projets artistiques qui nous sont chers et dont l’objectif est de créer des échanges entre les métiers, les générations, les cultures. Par exemple, créer une exposition de peinture, accueillir des résidences d’artistes ou accompagner des projets d’habitat inclusif ». L’étiquette de l’Are de la Perrine est d’ailleurs imaginée par un.e artiste différent.e chaque année.


www.facebook.com/asso.more

La bouteille est vendue 15€, sur réservation



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