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Damien Noury

Photo du rédacteur: Katell MagazineKatell Magazine

crédit photo : Emmanuelle Pays
crédit photo : Emmanuelle Pays

N°36 - Été 2021

Arrivé en 2019 dans les Côtes d’Armor, il avait découvert un territoire sensible à l’oralité où la poésie réinsuffle du lien entre les personnes. À la sortie de la crise de la Covid-19, l’artiste expliquait que la période avait été propice pour lui à la création. Qu’elle avait aussi permis aux acteurs locaux de la culture de recréer des liens. Qu’en reste-t-il trois ans plus tard ?

« Cette période a ouvert un processus de maturation. L’activité de la compagnie s’est pas mal développée, conjugant plusieurs formes et plusieurs formules. La caravan’slam, itinérante, a vécu trois belles saisons, La voix du verbe était présente à Avignon. Nous jouons une nouvelle création, depuis mai dernier : À la trace. Une adaptation scénique du travail du philosophe Baptiste Morizot. Nous proposons des lectures pistées : des lectures de l’œuvre de Morizot associées au pistage d’animaux comme le sanglier, le chevreuil, le ragondin... » Côté collectif culturel,  si « chacun est retourné à ses réalités », Damien a impulsé la création du Bureau des productions mutualisées. « Nous sommes quatre compagnies. Nous mutualisons la production, l’administration, la communication. Nous présentons nos productions dans un mini festival, Interludes. Il a eu lieu, cette année, à Binic. Il est programmé en décembre 2025, à Saint-Brieuc, à la Griffe. Notre écosystème est quand même malmené, il nous faut trouver de nouvelles façons de fonctionner. Surtout sur un territoire comme le nôtre où la question culturelle a toujours existé ».


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