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  • Photo du rédacteurKatell Magazine

L’INITIATIVE... craquelinesque

Aux Craquelins citoyens !



Vous aimez les craquelins ? C’est le moment de leur déclarer votre flamme ! Quatre craqueliniers se fédèrent pour inscrire leur savoir-faire à l’inventaire national du patrimoine culturel immatériel. Rencontre avec les deux costarmoricains : les Craquelins Bellier et Le Petit Craquelin.


Spécialité de Haute-Bretagne et du territoire du futur Parc naturel régional Vallée de la Rance-Côte d’Émeraude, la tradition se perpétue, les recettes - chacune a son secret - se revendent. Il ne reste, cependant, aujourd’hui, que cinq craqueliniers « sur une petite cinquantaine dans les années 60 », explique Baptiste Boixière des Craquelins Bellier. Il était donc urgent de préserver ce patrimoine. Les Craquelins Bellier de Pleudihen-sur-Rance, Le Petit Craquelin de Fréhel, les Craquelins de Saint-Malo et les Craquelins de la baie à Saint-Père-Marc-en-Poulet (35) unissent leurs forces pour porter un dossier commun et inscrire ce savoir-faire à l’inventaire national du patrimoine culturel immatériel. « C’est un dossier complexe à monter, nous bénéficions de l’aide des associations Cœur Émeraude et Bretagne Culture Diversité qui a, notamment, fait inscrire le Fest-Noz au patrimoine immatériel de l’Unesco. La première étape c’est l’inscription à l’inventaire national ».


Reconnaître un savoir-faire.

La sauvegarde du patrimoine immatériel est une décision de l’Unesco en 2003. Cette « convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel » concerne le patrimoine vivant qui se transmet de génération en génération, évolue, se recrée en permanence et participe au sentiment d’identité d’un territoire. La convention a été ratifiée par la France en 2006. « La Bretagne représente la deuxième région en termes d’éléments inscrits comme, par exemple, le Fest-Noz, la broderie, l’élevage des huîtres de Cancale… », explique Martine Huet du Petit Craquelin. En faisant la démarche d’inscrire le craquelin à l’inventaire national, les craqueliniers souhaitent « assurer leur transmission, reconnaître leur savoir-faire et celui de celles et ceux qui le fabriquent au quotidien, reconnaître les personnes dont le craquelin fait partie de l’histoire personnelle. Il s’agit bien de sauvegarder un produit unique ».


Des témoignages.

En parallèle de la description de leur savoir-faire et de la dimension culturelle du craquelin, les mousquetaires craqueliniers ont besoin de témoignages. « Des anecdotes, des souvenirs, des usages du craquelin… d’hier et d’aujourd’hui », poursuivent Martine et Baptiste. Le dépôt du dossier aura lieu à l’été 2023, pour un résultat six mois… ou un an plus tard. « Nous devons montrer qu’il s’inscrit toujours au présent et qu’il s’est adapté à la gastronomie et aux nouvelles habitudes culinaires ». Les craqueliniers confient que le craquelin se décline même aujourd'hui au chocolat ou fourré à la framboise... Bref, que vous soyez l’ami sucré du craquelin au petit-déjeuner sucré ou de sa version salée contemporaine à l’heure de l’apéro… L’heure du témoignage a sonné... tout autant que celle de la (re)découverte !


Pour témoigner, envoyer un mail à : contact@pnr-rance-emeraude.bzh



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