La fleur à l’assiette
Horticulteur, fournisseur reconnu des restaurants locaux, Valentin Moricet se relève de deux ans de pandémie avec un nouveau projet : une cuisine d’été abritée dans une serre en verre et installée au milieu de ses cultures.
Esprit guinguette en prime !
Il termine sa journée. Il a terrassé l’emplacement d’une nouvelle serre toute en verre, au milieu de ses cultures à Vildé-Guingalan. Son nouveau projet, soutenu par un de BTS production horticole en poche. Sa soutenance de diplôme a pour thème les fleurs comestibles. Après quelques expériences de salarié, il décide de s’installer à son compte. Un parcours d’installation « pas simple » qui aboutit quand même en 2016. Le jeune homme investit ses économies dans une serre et débute l’aventure de la Ferme de Saint-Daniel, tisse un réseau avec des locaux, dont l’ESAT de Corseul, à quelques kilomètres de chez lui. Violettes, œillets, primevères, capucines et bourrache font partie des premières à s’épa- nouir sur les 9000 m2 cultivables. Aujourd’hui, il en cultive 160 variétés. « Elles sont gorgées de vitamines et minéraux. Non seulement elles égaient l’assiette mais elles complémentent les plats en crème ou parfument pour les préparations d’infusions. Je cueille les fleurs à la main, le matin de bonne heure ». Il ouvre une nouvelle page de son histoire : aujourd’hui le restaurateur, c’est lui, et ses fleurs sont à la carte de son restaurant à la ferme !
facebook / Valentin La Ferme Saint-Daniel officiel ses amis chef. « Début juillet, nous allons ouvrir un restaurant dans le champ. De la restauration à la ferme avec les productions des copains : du riz, du safran, des gâteaux, des brasseurs... Une cuisine d’été au feu de bois dans un esprit guinguette ». Valentin se réinvente. « Il faut trouver des solutions » pour pallier les deux ans de Covid qui ont mis à mal les restaurateurs avec lesquels il travaillait. Et, par ricochet, son entreprise à lui. « Ce restaurant sera l’occasion d’une visite de l’exploitation et de sensibiliser les gens aux productions locales, à l’agriculture d’aujourd’hui, de les reconnecter à la nature. Et qu’ils passent un bon moment ». Valentin a prévu d’ouvrir d’avril à novembre et ambitionne un « gros » événement par mois.
Vitamines et minéraux À 29 ans, l’horticulteur a l’habitude des chemins à embûches. « Pas trop intéressé » par l’école en général, il s’est senti « comme un poisson dans l’eau » à Saint-Ilan. Il en ressort après six ans, un BTS production horticole en poche. Sa soutenance de diplôme a pour thème les fleurs comestibles. Après quelques expériences de salarié, il décide de s’installer à son compte. Un parcours d’installation « pas simple » qui aboutit quand même en 2016. Le jeune homme investit ses économies dans une serre et débute l’aventure de la Ferme de Saint-Daniel, tisse un réseau avec des locaux, dont l’ESAT de Corseul, à quelques kilomètres de chez lui. Violettes, œillets, primevères, capucines et bourrache font partie des premières à s’épa- nouir sur les 9000 m2 cultivables. Aujourd’hui, il en cultive 160 variétés. « Elles sont gorgées de vitamines et minéraux. Non seulement elles égaient l’assiette mais elles complémentent les plats en crème ou parfument pour les préparations d’infusions. Je cueille les fleurs à la main, le matin de bonne heure ». Il ouvre une nouvelle page de son histoire : aujourd’hui le restaurateur, c’est lui, et ses fleurs sont à la carte de son restaurant à la ferme !
facebook / Valentin La Ferme Saint-Daniel officiel
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